Pourquoi créer une association afin de restaurer 

et reconstruire les remparts du château de Montguyon ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les remparts sont effondrés et disparaissent sous la végétation.

 

Les arbres rendent les remparts  invisibles depuis le Bourg et Saint-Martin d’Ary.

 

L’ensemble est devenu une colline boisée laissée à l’abandon.

 

Seul le donjon est classé monument historique.

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les remparts sont dégagés de l’emprise de la végétation,

 

le lierre est enlevé et les arbres coupés à partir de 1996.

 

 

 

La fortification est restaurée et reconstruite par les salariés

 

de l’association et des détenus du centre pénitentiaire de Bédenac.

 

Les remparts sont inaugurés le 31 mai 1998.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A.S.V.P.M.

 

Association pour la Sauvegarde

et la Valorisation du Patrimoine de Montguyon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dessin Bernard Bordelais

 

 

 

1996

 

 

Le vendredi 5 janvier 1996, j’organise une première réunion publique à la mairie pour créer l’association nouvelle, l’A.S.V.P.M.

 

18 janvier 1996, les statuts de l’A.S.V.P.M. sont adoptés en séance publique. Le conseil d’administration et le bureau, sont constitués, je suis élu Président.

 

Le 2 février, nous organisons une réunion informative à la mairie en présence des représentants de 13 communes du canton sur 14 (Cercoux abs.).

 

Le 5 février, visite du site du château par Mr Belot, Président du Conseil Général.

 

Le 6 février, déclaration officielle de l’A.S.V.P.M. à la Sous-préfecture.

 

Le même jour, début du chantier de nettoyage des remparts et des douves par les brigades vertes. Le site est invisible sous la végétation, les remparts sont effondrés, le site n’est qu’une colline boisée. Dans la nuit du 7 au 8 février, la tempête déracinent des arbres sur le cite. 

 

Le 8 février, réunion du conseil municipal. Le président de l’A.S.V.P.M. supervisera ce chantier malgré la réticence de quelques conseillers municipaux.

En mars, le maire de Montguyon réceptionne le chantier en présence de M. Belot, des maires du canton et des journalistes. Bien que responsable du chantier, et présent sur le site tous les jours, je ne suis pas invité!

 

C’est une mise à l’écart qui n’est pas de bon augure.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 10 février, je présente le dossier de demande de chantier de jeunes pour l’été.

Il est envoyé à la C.D.C.H.S. à Jonzac.

 

Du 2 au 5 avril, nettoyage et nivellement des douves aux pieds des écuries par l’entreprise Bastére (comme en 1984 !!!). Ces douves avaient été comblées et laissées à l’abandon pendant près de 10 ans, de fin 1986 à avril 1996.

Subvention de la commune pour 1996 : 500 F.!

 

Le 7 juillet 1996, nous rédigeons un texte sur le château, lu en première partie de « cinésite » à la salle polyvalente.

 

Du 10 au 31 août 1996, chantier international financé par la C.D.C.H.S. avec Solidarité Jeunesses. Nettoyage des remparts, chemin d’accès vers le gymnase et escalier bois au pied des écuries vers les douves sont réalisés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 14 août 1996, je reçois M. BOISSIERE, Architecte des bâtiments de France.

Il nous donne son accord pour la restauration des remparts, pour dégager l’ouverture de la citerne et nous demande d’obtenir l’autorisation auprès de la DRAC, pour creuser les douves entre le pont levis et le donjon.

 

Le 24 août 1996, réception aux écuries pour la journée portes ouvertes en présence de nombreuses personnalités. M. FLORIAN responsable patrimoine à la C.D.C.H.S. souhaite la mise en place d’un chantier permanant à la forteresse de Montguyon.

 

Le 15 septembre 1996, journée patrimoine, l’ASVPM organise une visite guidée des dolmens locaux (Pierre Folle de Montguyon et de Saint-Palais de Négrignac)

Du 15 septembre au 7 octobre 1996, nous montons une exposition concernant les trois « Pierres folles » à l’étage de la salle polyvalente – 570 entrées.

Le samedi 28 septembre 1996, je fais une conférence « le triangle sacré des trois Pierres Folles » au cinéma – 100 entrées.

 

Du 14 au 25 octobre 1996, premier chantier mis en place par l’A.S.V.P.M. avec des détenus du centre pénitentiaire de Bédenac. Trois ou quatre viennent le matin en fourgon cellulaire et travaillent sans surveillance sous ma direction.

Je les ramène tous les soirs avec ma voiture à la prison, j’ai fait ainsi en plus de trois ans, plus de 2500 Km. Les plateaux repas sont fournis par la cantine scolaire.

Les sacs de chaux et de ciment sont payés par la commune.

 

Le 31 octobre 1996, l’A.S.V.P.M. demande une subvention auprès du Crédit Agricole et de son Président, M. DUHARD pour aménager la citerne du château. Cette demande est acceptée le 15 novembre pour la somme de 30 000 F. Projet d’édifice au-dessus de la margelle refusé par les services de Poitiers. A voir sur place début 1997.

 

Du 18 au 29 novembre 1996, nouveau chantier de restauration des remparts avec des détenus du centre pénitentiaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 30 décembre 1996, l’A.S.V.P.M. constitue un dossier Contrat Emploie Solidarité pour embaucher un des détenus

 

 

 

1997

 

Le 8 janvier 1997, exposé du président de l’A.S.V.P.M. devant la commission tourisme du conseil municipal concernant les projets 1997-1998, suite à la demande du maire.

 

Le 9 janvier, l’A.S.V.P.M. demande une subvention pour 1997 de 10 000 F. à la commune pour qu’elle participe à la construction des remparts.

 

Le 1er février, embauche d’un détenu M. Jacky D. en C.E.S. par l’A.S.V.P.M.

Il est logé à l’ancienne gendarmerie.

Nous lui fournissons le nécessaire (matelas, matériel de cuisine, etc.)

 

Le 3 février, le chantier permanant de restauration des remparts est mis en place par l’association.

 

Le 6 février, la  meurtrière côté ouest est reconstituée.

 

Le 11 février, la dalle béton du haut de la citerne est démolie.

Le 20 février, une structure métallique est posée en haut de la citerne par les employés de la commune afin d’empêcher toutes chutes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 22 février, inauguration de la citerne mise à jour. A.G. du Crédit Agricole.

 

Le mardi 4 mars, visite du site avec un bureau d’études afin d’illuminer les remparts.

 

Les 13 et 14 mars, le haut du puits côté sud est dégagé, les buses sont mises en place.

 

Les 20 et 21 mars, le chemin d’accès du bout de la caserne des pompiers vers le donjon est réalisé par l’entreprise Bastère.

 

Du 24 mars au 11 avril, nouveau chantier avec des détenus de Bédenac.

 

Le 27 mars, la carrière à l’extrémité sud du gymnase est nettoyée, découverte du four en brique.

 

Le 28 mars, visite du site avec un scieur afin de couper et évacuer les arbres côté ouest.

 

Les 3 et 4 avril, la margelle en moellons est réalisée autour du puits. L’évier en pierre sera scellé le 8 avril.

 

Le 7 avril, le jardin aux pieds du site, côté sud, est nettoyé par l’A.S.V.P.M.

Les arbres sont coupés côté ouest.

 

Le 8 avril 1997, subvention de la commune de 2 000 F. au lieu des 10 000 F. demandés !
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 9 avril, reportage télévisé des travaux réalisés grâce à l’A.S.V.P.M. par FR3 Poitou-Charentes, diffusé également en Aquitaine.

Le maire invité à participer au tournage ne vient pas.

Le directeur du centre pénitentiaire de Bédenac et le président de l’ASVPM sont interviewés.

 

Du 21 au 30 avril, nouveau chantier avec les détenus.

 

Le 1er  mai, embauche de Virgil C. en C.E.S. par l’A.S.V.P.M.

 

Du 12 mai au 27 juin, nouveau chantier avec les détenus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 14 mai, démission et évasion de Jacky D.

 

Le 16 mai, visite de l’inspecteur du travail de Saintes missionné par Jacky D.

 

Nombreuses menaces de mort par téléphone proférées par Jacky D. à mon encontre.

 

Le 3 juin, je donne des explications concernant notre travail au conseil municipal.

 

Le 20 juin, à La Rochelle, remise du diplôme C.A.U.E. 17 à l’A.S.V.P.M. par M. BELOT, président du Conseil Général pour le début de restauration des remparts entre la petite tour ouest et le donjon.

 

Le 21 juin, inauguration de l’exposition « le château au fil du temps » à la salle d’exposition de la salle des fêtes.

 

Les 18 et 20 juillet : encart publicitaire du Conseil Général concernant le château et ses remparts sur « Sud-ouest » et « Sud-ouest Dimanche » à l’initiative de l’A.S.V.P.M.

 

Le 30 juillet, visite du site par M. REAUD, président du club archéologique de Jonzac pour creuser les douves côté est en août.

 

Le 1er  août 1997, embauche de deux autres C.E.S. : Carlos R. et Jean-Marc D. par l’A.S.V.P.M.

 

Le 9 août 1997, conférence « le château au fil du temps » présentée par M. Florent GAILLARD, membre de l’A.S.V.P.M. en présence de Mme BELOT, épouse du Président du conseil général de la Charente-Maritime.

 

13 août 1997, décapage des douves est par l’entreprise Bastére, l’A.S.V.P.M. paye 22 000 F. 

 

Le 18 août, fouilles préventives avant de creuser les douves entre le pont-levis et le donjon avec le club archéologique de Jonzac.

 

Du 1er au 17 septembre 1997, solidarité jeunesse fait la margelle en moellons de la citerne.

 

Le 5 septembre, première réunion publique, salle des mariages, pour préparer la fête inaugurale des remparts, avec son et lumières, prévue le 31 mai 1998.

 

 

 

 

Le 9 septembre, je rencontre M. BELOT à Jonzac pour demander des subventions afin de financer la fête du 31 mai 1998. Accord de principe du Président du Conseil Général pour 40 000 F. si la commune s’engage à faire la même chose. Dans les jours qui suivent la commune vote pour 40 000 F., la Région Poitou-Charentes fera de même (total 40 000 F x 3 = 120 000 F).

 

Le 19 septembre, la commune prend un arrêté interdisant l’entrée du plateau de la forteresse, « chantier interdit ».

 

Le 20 septembre, journées patrimoines. A la C.D.C.H.S. à Jonzac, l’A.S.V.P.M. obtient le deuxième prix pour la restauration du petit puits du château.

Le Président de l’A.S.V.P.M. reçoit le prix spécial du jury pour l’ensemble de son action en faveur du patrimoine historique de Montguyon depuis 18 ans. Un diplôme et un trophée (un bronze) me sont remis.

 

Le 1er octobre, les salariés de l’A.S.V.P.M. découvrent un mur enterré perpendiculaire au rempart, prouvant que le château était construit au pourtour de tout le site

 

Le 15 octobre, Mr Boissière, Architecte des bâtiments de France vient visiter notre chantier et nous apporte son soutien.

 

Le 1er  décembre, nous embauchons notre cinquième C.E.S. Christian C. Il participera à la préparation de la fête inaugurale de Pentecôte 1998 pour ce qui concerne l’atelier couture dévolu à la réalisation des costumes pour le son et lumières.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Trophée reçu le 20 septembre 1997 à Jonzac

 

 

1998

 

Le 19 janvier, début d’un nouveau chantier avec les détenus du centre pénitentiaire de Bédenac.

 

Le 6 février, un détenu fait une chute dans le donjon, blessé, il est évacué par hélicoptère vers le tripode de Bordeaux. A l’heure de la pause de midi, il escalade l’intérieur de la tour pour tuer un pigeon.

C’est la seule fois où le maire de Montguyon précise que l’A.S.V.P.M. est responsable du chantier, ceci est écrit sur le journal « Sud-ouest ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En février, création du chantier école couture à la maison familiale de Chevanceaux pour créer une partie des costumes de la fête du 31 mai. Quinze couturières au chômage sont embauchées.

 

Les 2, 3 et 4 mars, les déblais de la base des remparts nord-ouest sont enlevés par l’entreprise Bastère. Des cavernes sont mises à jour sous le rempart.

 

Les 11, 12 et 13 mars la base du rempart ouest est décapée par l’entreprise Bastére, découverte de la base d’une tour extérieure.

 

 

 

Le 23 mars, début de la construction de la tour d’angle à l’extrémité sud-ouest, seules quelques pierres sont existantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tour d’angle sud-ouest 

 

 

En avril, la commune vote une subvention de 10 000 F. pour l’association.

 

Le 27 avril, les sanitaires en saillie à l’arrière de la caserne de pompiers sont enfin démolis.

 

Le 6 mai, les 700 m² des remparts nord-ouest face au bourg sont restaurés.

Plusieurs millions de francs auraient été nécessaire dans le cas de travaux réalisés par des entreprises spécialisées.

Le site est engazonné par des détenus.

 

Le 12 mai, les souches des sapins sont enlevées et permettent l’accès au château depuis la place de la salle polyvalente.

 

Mi-mai, enduit de la face sud de la tour carrée, près des remparts réalisé par l’A.S.V.P.M. et des détenus, hauteur 22 m. Cette intervention permet une économie de 72 000 F. à la collectivité, grâce à cela, l’intérieur du donjon est aménagé. Une passerelle permet l’accès à la tour.

Le 27 mai, le reportage télévisé de la 2° chaîne passe au journal de 20 h.

Cinq millions de téléspectateurs visionnent ce documentaire relatant le travail de restauration des remparts par les détenus et les salariés de l’A.S.V.P.M. et prennent connaissance de la soirée à venir du 31 mai. 

 

Le 31 mai, grande fête médiévale inaugurale. Nombreuses troupes, tournoi chevaleresque, près de 5 000 personnes l’après-midi, plus de 800 convives au repas médiéval le soir.

A 22 h.30, inauguration officielle en présence sur scène de M. BELOT Président du Conseil Général, M. DAVIAUD Conseiller Général, Mme la Sous-préfète de Jonzac, M. BASTERE Maire, Mme GUERIN Présidente de la Maison Familiale de Chevanceaux, M. GILLARDEAU Directeur du centre pénitentiaire de Bédenac et M. RABERIN…

Plus de 10 000 spectateurs sont amassés. Le maire dans son discours ne parle pas de l’A.S.V.P.M. et des détenus !

Le son et lumière « des ténèbres à la lumière » que j’ai imaginé est animé par plus de 300 participants costumés, dont 30 cavaliers. Un grand feu d’artifice or et argent ponctue cette journée mémorable. Toutes les entrées à la fête étaient gratuites.

 

Depuis ce soir là, les remparts sont illuminés à la nuit tombante, pour la plus grande fierté des habitants de Montguyon.

 

Suite à cet immense succès, une nouvelle fête est prévue pour le jour de Pentecôte suivant, le 23 mai 1999.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon fils cadet Jean-Baptiste, le Maire et moi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le président de l’ASVPM, le Maire, le Président BELOT, Mme la Sous-Préfète et P-J DAVIAUD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Présentation finale des participants 

 

 

En juin,  refus du conseil municipal, en séance, d’aménager l’étage des écuries, contre la volonté de l’A.S.V.P.M. et de M. BELOT prêt à financer.

2000 costumes de cinéma auraient été donnés par un particulier pour aller à l’étage, et animer le site du château. Tout part vers Jonzac, à Mosnac.

Encore une occasion de perdue.

 

Le 12 juillet, 250 repas gratuits sont servis aux participants de la fête inaugurale du 31 mai.

Inauguration et visites du musée aménagé dans le donjon. En un mois et demi, nous enregistrons 660 entrées.

 

Le 9 septembre, je suis convoqué à la mairie. A la demande du maire et de l’A.S.M. (football), la fête prévue le 23 mai 1999 doit être annulée ou déplacée à une autre date. Les 90 ans de l’A.S.M. sont prévus ce jour là !

Le coup est rude pour l’A.S.V.P.M.

Nous déplaçons la date de la fête médiévale à l’été 1999 et envisageons de demander le label « Sites en scène » au Conseil Général de la Charente-Maritime, ce qui nous est octroyé sans problème.

 

Le 19 septembre, un nouveau diplôme est décerné à l’A.S.V.P.M. par la C.D.C.H.S. pour la restauration des remparts.

 

Du 14 septembre au 16 octobre, nouveau chantier avec le pénitencier, consolidation de la base du rempart édifié sur la falaise calcaire côté sud.

L’ensemble menace de tomber.

 

Le 3 novembre, embauche d’un nouveau C.E.S. Valère L. Début de dégagement de la base du rempart côté est près du pont-levis, face aux écuries. L’ensemble a disparu et est à reconstruire entièrement. Nous découvrons la base (trois rangs de pierres) du rempart.

 

Le 27 novembre, assemblée générale de l’A.S.V.P.M. J’annonce que la prochaine fête sera « sites en scène » en 1999. Le lendemain, nous ne sommes plus « sites en scène » suite à l’intervention du maire en faveur du folklore auprès du Conseil Général.

 

Le 17 décembre, l’A.S.V.P.M. en présence du maire reçoit le trophée du Crédit Agricole à Niort avec un prix de 10 000 F. Le travail énorme réalisé grâce à l’A.S.V.P.M. est reconnu et encouragé une fois de plus à l’extérieur de Montguyon.

Début 1999, à Montguyon, le maire, propriétaire du site médiéval, recevra officiellement cette récompense pendant l’assemblée générale du Crédit Agricole.

Pendant son discours de remerciement, il n’aura pas un seul mot envers l’A.S.V.P.M. et de son président pourtant présent à cette cérémonie !

Fâcheux oubli…

 

 

1999

 

Le 11 janvier, visite du site par Mme MAUFFRET, du Conseil Général, pour l’organisation de « sites en scène ». Polémique avec le folklore, soutenu par le maire,  qui a demandé à être « sites en scène ».

 

Du 11 janvier au 30 juin,  reconstruction du rempart côté est, 35 mètres de longueur, 180 m3 de maçonnerie d’un poids de plus de 400 Tonnes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reconstruction complète du rempart à gauche du pont-levis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 26 février, c’est officiel, le 8 août, le spectacle de l’A.S.V.P.M. sera « sites en scène » tout comme le folklore ! L’option de juillet nous est refusée afin de ne pas concurrencer le folklore… Le maire a eu gain de causes.

 

Le 24 mai, l’A.S.V.P.M. reçoit le 1er  prix régional, trophée de la meilleure animation en site historique des quatre départements suite à la fête inaugurale du 31 mai 1998.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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